mardi 31 mars 2015

Smart Eating

Aujourd'hui j'ai envie de vous parler d'un sujet qui me tient à coeur, sur lequel je travaille jour et nuit : le "Smart Eating". J'ai vu cette appellation par-ci par-là sur le net mais je le définis de manière très stratégique en partant d'une question simple : "comment fait-on pour rester mince toute une vie ?". Garder son poids idéal  n'est pas une illusion mais bien au contraire l'histoire de beaucoup d'hommes et de femmes qui vivent cette expérience au quotidien. Sans doute tu en connais dans ton entourage. Sont-ils issus d'une planète où tout le monde peut manger ce que bon lui semble sans prendre un gramme ? Je pense que si c'était le cas, beaucoup d'entre nous prendraient leur billet ;) La réalité est qu'il y a quelques explications intelligentes qui permettent de manger avec plaisir tout en gardant son poids santé. Je parcoure ici quelques unes d'entre elles.

Commençons par les idées reçues. Les personnes qui restent minces toute une vie ne se laissent pas démotiver par des concepts de masse développés par les médias comme l'obésité est génétique. Plus de 70 gènes ont été identifiés comme "prédisposant"  au surpoids; un gène muté responsable de l'obésité a été identifié dans 5% des cas. Doit-on en faire une généralité ? Ou encore faudrait-il que nos parents,  grands-parents et arrière-grands-parents aient été minces toutes leurs vies pour qu'on ait une chance de l'être à notre tour ? Loool ! Jusque là, quand bien même le surpoids soit d'origine génétique, au final seul le style de vie d'une personne adulte peut vraiment déterminer son poids et sa silhouette. Je suis moi-même issue d'une famille en surpoids avec des membres proches en obésité, dois-je comprendre par là que je suis "prédisposée" à être obèse ? Je doute... surtout quand j'ai vu ces membres de ma famille peser 50 kg mouillés à une étape de leurs vies ;) Chaque être-humain a l'exceptionnelle capacité de se définir comme il le conçoit et sa silhouette n'est pas une exception.



Ensuite, est un/e "smart eater" celui ou celle qui planifie ses repas à la manière d'un chef d'entreprise qui planifie ses rendez-vous hebdomadaires. Et oui pour être efficace, il faut être organisé ! A l'université, les élèves brillants respectent leur emploi du temps, savent gérer leur temps de travail et de pause, et optimisent leurs connaissances. Comme ces étudiants, les adultes impliqués dans la vie active soucieux de leur poids doivent organiser et suivre le rythme de leurs repas, le type de repas, les "extras" qu'ils s'autorisent et faire la part des choses entre leurs "envies" et ce dont ils ont réellement besoin. Être concentré sur ses objectifs et faire de son poids santé une priorité aident à respecter son programme sans trop de difficultés.

Enfin de cette liste non exhaustive, je finirai par l'importance de la recherche d'information. C'est impressionnant de constater que la plupart des gens ne savent pas ce qu'ils mangent, c'est-à-dire qu'ils ne réalisent pas comment a été préparé un mets qu'ils apprécient en général. Un peu comme des automates, ils mangent ou boivent sans se poser de questions. A l'inverse, un/e "smart eater" cherche toujours à savoir la nature de ce qu'il/elle met en bouche. Cela me rappelle une question que j'avais posé en groupe de travail : "qui sait de quoi est fait un nem et surtout l'enveloppe en forme de rouleau ?". A tous ceux qui dégustent cette spécialité chinoise mondialement prisée, je vous retourne la question-test. Si tu peux y répondre, considère-toi un/e "smart eater". Si la réponse te mène à faire une recherche sur le net, tu es en très bonne voie !


Soly

mercredi 25 mars 2015

"Repas-Cardio" !!

                                                                     "Repas-Cardio" !!

De nos jours, quand il s'agit de perdre du poids, tous les moyens sont bons y compris faire de l'exercice cardiovasculaire dénommé "cardio" par les habitués comme marcher des heures sur le tapis de course ou encore courir en pleine nature vêtu d'un K-way avec une température avoisinant les 40°C à l'ombre... Il est vrai que l'exercice cardiovasculaire est l'élément-clef d'un programme de remise en forme, pourtant je remarque que beaucoup d'entre nous malgré tout cela n'arrive pas à perdre les kilos en trop. Quelle est la raison de ce phénomène et comment parvenir à allier cardio et perte de poids ?

Il est d'abord capital de comprendre que passer de longues heures sur un vélo elliptique en salle ne fait aucune différence conséquente sur les résultats physiques espérés. En effet, pour amorcer une vraie transformation physique et une perte de gras remarquable, le plus important est de suivre un calendrier d'entraînements prédéterminés qui permettra d'installer une habitude très bénéfique pour brûler de la masse graisseuse dans le temps. Parce-que faire régulièrement de l'exercice physique pousse l'organisme à brûler plus de calories et plus de graisses, on a tout intérêt à l'inclure dans notre emploi de temps de la semaine. Cette préparation s'organise encore mieux autour d'un but comme participer à un 5K ou à un challenge perte de poids car on est plus motivé quand on se prépare à gagner un défi plutôt qu'à juste perdre du poids !

Aussi, l'intensité qu'on donne à ces séances d'entraînement cardiovasculaire peut littéralement faire pencher la balance ! En chiffres, il est conseillé de maintenir un effort entre 60% et 85% du VO2 max afin que l'effort fourni soit proportionnel aux changements de silhouette. En clair, si en faisant ton cardio, tu es capable de parler sans être essoufflé, ce n'est pas vraiment du cardio ;) Comme je le dis à mes clients, un minimum de 300 calories brûlées par séance cardio est un objectif de base. Certains vont jusqu'à intensifier leurs exercices cardiovasculaires préférés en y ajoutant des sprints ou accélérations...cela s'appelle le HIIT (High Intensity Interval Training) et est très prisé des adeptes du fitness.



Enfin, le cardio n'est pas qu'une affaire sportive... c'est aussi et avant tout une histoire de cuisine ! L'association cardio et "repas cardio" ressemble à la célèbre combinaison shampoing/après-shampoing. Afin d'avoir des résultats palpables en quelques semaines, les deux sont requis. Ce que j'appelle "repas-cardio" sont tout simplement des assiettes à base de protéines maigres, de glucides à indice glycémique bas et de peu de graisses de type végétale... sans oublier de boire régulièrement de grands verres d'eau dans le courant de la journée, ainsi le processus de détox et perte de poids est fermement enclenché.


Soly

jeudi 12 mars 2015

Vivre Sans Gluten !

Pain sans gluten


Lors de ma toute première compétition il y a trois ans, j'ai arrêté pendant quelques semaines de manger du pain, du couscous, des pâtes, des biscuits crackers ou encore des céréales type Fitness que je mettais dans mon bol de lait le matin... tout cela afin de permettre à mon corps de rentrer dans une phase kétogène complète c'est-à-dire d'être véritablement un "brûleur de graisses" ambulant (attention, il s'agit ici de préparation d'athlètes fitness... à ne pas essayer à la maison sans suivi médical ;). J'ai immédiatement constaté le changement physique accompagné d'une amélioration de ma digestion, de mon niveau d'énergie, de mon humeur  sans me rendre compte que je touchais ici à la solution d'un problème de santé que j'avais depuis toute petite.

Depuis enfant, j'ai toujours souffert d'intolérance au gluten
Effectivement, le gluten a toujours été mon ennemi et je ne le savais même pas comme la majeure partie des personnes qui en souffrent. Selon les chiffres, uniquement 10 à 20% des cas sont diagnostiqués. Que se passe-t-il alors pour les autres ? Ils vivent sans aucun doute leur mal en silence... comme je l'ai fait pendant des années. Ce mal-être directement associé à ce qu'il y a dans son assiette peut même mener dans certains cas à une forme d'isolement, de dépression ou de cancers. Mais qui comprend exactement ce qu'est une intolérance au gluten ? Les symptômes sont vastes et différents d'une personne à l'autre. Mon but est de définir ici mon expérience avec le gluten afin d'inciter ceux qui se reconnaîtront à consulter un spécialiste.

Encas sans gluten

Je me souviens étant enfant avoir constamment des douleurs abdominales qui donnent l'impression que quelqu'un vous enfonce des coups de couteaux dans le ventre à différents endroits en même temps. Les douleurs sont intenses et spasmodiques entraînant une fatigue générale et des maux de tête atroces. Je souffrais de sinusites et de manque d'appétit. Les intestins étant irrités, mauvaise haleine et diarrhées sont de la partie. Être admise aux urgences pour vomissements et nausées a aussi été une étape de mon parcours. Pas de doute qu'une fois le gluten éliminé de mon alimentation, j'ai eu l'impression d'avoir une seconde vie !

C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles je suis devenue coach afin d'aider un maximum de personnes à être à l'écoute de leur corps. En faisant du sport et en adoptant un style de vie actif, tu seras plus à même de faire la différence entre ce qui te fait du bien et ce qui te rend mal et cela à tous les niveaux. Avec sagesse et discipline, les changements nutritionnels se font presque naturellement et les bienfaits ressentis sont instantanés. S'il faut pour cela apprendre à cuisiner, fais-le !! Quand on parle d'alimentation, on parle de santé et les maladies telles la maladie coeliaque en sont la preuve. La relation intime qu'on a avec la nourriture se doit d'être la plus saine possible afin de soutenir une vie heureuse et pleine d'énergie.

Soly

mardi 3 mars 2015

Je ne connais personne qui mange comme moi !!

Je ne connais personne qui mange comme moi !!

Dans le milieu de la culture physique et du coaching dans lequel j'évolue, les désordres alimentaires sont monnaie courante et je ne pense pas uniquement aux personnes en surpoids. En effet, sais-tu que beaucoup d'athlètes "physiques" souffrent de troubles du comportement alimentaire suite à une compétition ? Dans le jargon culturiste, cela s'appelle le "rebond" qui signifie que l'athlète rentre dans une période dite de "reprise de masse". Il ou elle peut enfin stopper les restrictions alimentaires subies pendant des mois dits de "sèche" et manger en peu de temps des quantités extravagantes de nourriture qui déclenche dans certains cas une prise de poids de 20 kilos en un mois ! Les psychologues appellent ce comportement l'hyperphagie boulimique ou le grignotage compulsif.

Ce trouble du comportement alimentaire ne m'est pas inconnu. J'ai rencontré ce même type de problème après ma première compétition. L'envie de manger et de se faire plaisir par la nourriture est tellement forte qu'on oublie même parfois ce qu'on aime manger de ce qu'on aime moins. Un exemple très simple d'aliment qui ne m'a jamais attiré : le Nutella. Je me suis retrouvée (ou perdue) à manger des pots sur des tartines de Pains des Fleurs. Qu'est ce qui m'arrivait ? Je subissais ce que beaucoup d'athlètes, mais aussi beaucoup d'hommes et de femmes suivant des régimes restrictifs connaissent bien, un trouble compulsif alimentaire suite à une période de restriction.

Grâce à mon expérience personnelle et à celle de mes clients, je comprends beaucoup mieux ce phénomène. La sensation de déprime, de dégoût de soi-même, manger à en avoir envie de vomir... est un trouble de santé mentale et croire que se mettre au sport ou juste entamer une diète va régler le problème est un leurre. Le travail de thérapie avec un psychologue spécialiste de la question est capital, c'est la raison pour laquelle dans le cadre de mon travail, je dirige mes clients ayant ces pathologies vers les cliniciens associés à l'entreprise.

Sortir de ce schéma est faisable et en réalité des coaches comme moi-même ainsi que les médecins, psychologues, nutritionnistes, diététiciennes... sont là pour aider et accompagner dans ce processus. Qu'on parle d'anorexie ou d'hyperphagie boulimique, au moment où la maladie (oui oui c'est bien une maladie) est identifiée, des traitements existent avec l'association de plusieurs professionnels de santé qui travaillent en synergie avec le patient pour l'aider à guérir.


Soly